Une INM c’est quoi ?
Le référentiel pourquoi ?
A qui s’adresse cette plateforme ?
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Je suis un citoyen, un patient, un aidant ou en première visite un professionnel
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Je vais pouvoir trouver facilement des informations sur les interventions qui sont réellement des INM. Je pourrai également faire des retours d’usage. Si je souhaite aller plus loin, je serai orienté vers les conditions d’accès à l’ensemble des données et fonctionnalités du Référentiel des INM.
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Je suis un professionnel de la santé souhaitant accéder à l’intégralité des fiches INM
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Je vais pouvoir trouver des informations complètes sur les protocoles des INM pour approfondir mes connaissances et mes pratiques. Je vais pouvoir faire des retours d’usage.
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Je suis un représentant d’une autorité, d’une institution ou d’une organisation, liée à la santé
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Si mon organisme d’exercice est partenaire de la NPIS, je pourrai accéder à l’ensemble des données et fonctionnalités du Référentiel des INM.
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Je souhaite soumettre une proposition de nouvelle INM dans le Référentiel
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Si mon projet répond bien à la définition d’une INM et s’il est suffisamment étayé par des études menées scientifiquement, je serai orienté vers un formulaire qui me permettra de rédiger la fiche INM relative à mon projet.
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Je suis un expert retenu au titre de la procédure de validation de fiche INM
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Si j’ai reçu un courriel de la NPIS m’accréditant en tant qu’Expert dans un domaine défini, je pourrai m’inscrire pour participer à la procédure d’expertise pour laquelle j’ai été sollicité.
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En savoir plus sur la NPIS et sur les INM :
Questions et réponses de la NPIS
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Pourquoi le terme d’INM est-il si méconnu ?
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Le terme INM est utilisé par les scientifiques travaillant dans le domaine de la santé depuis 1975. Mais, il n’est pas le seul. D’autres termes similaires sont utilisés comme synonymes notamment dans Pubmed, 10 en anglais pour qualifier le processus non médicamenteux (voir colonne 1, tableau 1) et 28 en anglais pour qualifier le mode opératoire (voir colonne 2, tableau 1). L’inventaire exhaustif des INM sur un moteur de recherche d’articles scientifiques est impossible à ce jour, tellement les chercheurs et les chercheuses utilisent des mots variés à la signification distincte : rehabilitation intervention, psychosocial intervention, psychosocial intervention, mental intervention, cognitive intervention, psychological intervention, behavioral intervention, psychosomatic intervention, nutrition intervention, nutritional intervention, diet intervention, food intervention, physical intervention, body intervention, exercise intervention, manual intervention, rehabilitation intervention, salutogenic intervention, natural intervention, self-help intervention, nursing intervention, therapy intervention, care intervention, disease management intervention, multimodal intervention...
Une requête sur Pubmed du 15 août 2024 indique 55 689 articles citant le terme "non médicamenteux" ou équivalent jusqu'en 2023 (Figure 7). Si ces chiffres ne remettent pas en question la tendance, ils sont sous-estimés à cause d’une base de données centrée sur des produits de santé plus que des services, les traitements biologiques plus que psychosociaux, les études sur des populations nord-américaines et les revues éditées par les organismes nord-américains. Cette logique répond à un site officiel du gouvernement des Etats-Unis d’Amérique géré par le Centre National d’information Biotechnologique et est hébergé par la Bibliothèque Nationale de Médecine appartenant aux National Institutes of Health (NIH).
Une requête sur Pubmed du 15 août 2024 indique 11 642 articles citant le terme "intervention non médicamenteuse" ou équivalent jusqu'en 2023 (Figure 8). Les deux courbes témoignent d’une augmentation depuis 2000, et d’une nette accélération depuis 2010.
La HAS française encourage l’utilisation du terme INM dans la santé depuis 2011. -
Le Référentiel des INM impose-t-il le choix et la mise en œuvre d’une INM ?
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Le choix et la mise en œuvre d’une INM à un moment du parcours de prévention et de soin d’une personne ne dépend pas du Référentiel des INM, encore moins de la vocation de la NPIS. Ces décisions dépendent des situations individuelles de santé, des préférences, des disponibilités des professionnels, des qualifications des praticiens, de l’accessibilité sur un territoire et des contextes socio-culturels. L’art de la combinaison des INM entre-elles et avec d’autres solutions de santé, au bon moment relève des professionnels, de systèmes experts, d’organisations pluriprofessionnelles et du système de santé en vigueur dans un pays donné. Le Référentiel des INM met en lumière des pratiques essentielles qui ont fait leur preuve et qui progressent continuellement par la recherche et l’analyse des retours d’expériences. La NPIS n’a aucune prérogative à imposer un choix d’INM. Chaque professionnel est libre de les suivre, d’en suivre d’autres, ou d’en créer. Idem pour chaque organisation de santé.
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Une alliance mondiale en faveur des INM est-elle possible ?
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Une alliance sur les INM est indispensable aujourd’hui face aux propositions en silo de disciplines (biologie, psychologie, santé publique…), de métiers (médical, paramédical, éducatif, social…), de secteurs (prévention, soin, aide à l’autonomie, social, éducation, fin de vie, handicap…), de courants (médecines traditionnelles ou scientifiques…) à l’échelle nationale comme supranationale. La NPIS rapproche ces acteurs éparpillés et parfois divisés pour développer une meilleure compréhension, une meilleure pratique et une meilleure reconnaissance des INM. La société savante contribue au développement d’un écosystème INM souvent laissé pour compte. Elle mobilise des centaines de professionnels et d’usagers à travers le monde pour réduire le fardeau des problèmes de santé publique du 21ième siècle connus de toutes et tous. Elle pointe les INM essentielles et leurs bonnes pratiques à adresser aux bonnes personnes au bon moment de leur parcours sans critiquer d’autres solutions de santé. Concrètement, La NPIS permet :
- aux acteurs de la recherche de développer, d’évaluer et de valoriser des INM,
- aux professionnels du soin, de la prévention et de l’accompagnement social de renforcer leurs compétences et de disposer de recommandations de bonnes pratiques et d’outils de mise en œuvre des INM,
- aux opérateurs de santé de choisir, d’organiser, de tracer, de consolider, de sécuriser et de pérenniser les investissements dans les INM,
- aux agences nationales et supranationales de santé d’améliorer leur connaissance pour concevoir des stratégies efficientes en matière d’INM,
- aux gouvernements, aux organisations non gouvernementales, aux associations d’usagers et aux fédérations d’acteurs de la santé de disposer d’un langage commun sur un périmètre délimité afin d’élaborer des politiques justes, équitables et durables.
La NPIS après avoir établi un modèle standardisé d’évaluation contribue à une alliance interprofessionnelle, intersectorielle et trans-partisane en faveur des INM. A travers un sommet mondial annuel, elle réunit tous les acteurs de l’écosystème la troisième semaine d’octobre, le NPIS Summit. Cet évènement d’envergure discute de la structuration économique et réglementaire de l’écosystème avec toutes les parties prenantes. L’édition 2024 a été organisée dans un lieu hautement symbolique, la Cité Universitaire de Paris, place humaniste par excellence, ouverte au monde, à la science et à la paix, créée entre les deux guerres mondiales au siècle dernier. Chacun peut participer et contribuer à cette dynamique internationale fondée dans l’unique but de légitimer les INM dans les offres des systèmes de santé sans dénigrer les autres solutions. Cette coalition s’appelle la NPIS Alliance. -
Pourquoi établir un modèle unique d’évaluation des INM ?
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Un modèle de validation scientifique des médicaments existe depuis les années 1960 et dispose d’une réglementation spécifique reconnue dans le monde entier (ex., FDA, EMA, ANSM). Une procédure similaire existe depuis peu pour les dispositifs médicaux en Europe. En revanche, aucun modèle consensuel n’existait pour les services nutritionnels, corporels et psychosociaux de santé à cause notamment de confusions entre approche, protocole et technique/ingrédient. Un travail participatif, pragmatique et multidisciplinaire de consensus a suivi les recommandations scientifiques internationales en santé à cette fin pour les INM (Ninot et al., 2023). Il a tenu compte des spécificités des INM, des risques pour la santé, de l’équilibre entre validité interne et externe, de la justification de mécanismes explicatifs et d’éthique en santé et du respect des contextes d’utilisation. Le NPIS Model accélère la recherche par une harmonisation des attendus méthodologiques et éthiques dans les INM. Il accélère aussi l’identification, le référencement, la transférabilité et la mise en œuvre des INM au profit de la santé et de la sécurité des usagers. Il améliore la qualité des formations. En définitive, le NPIS Model permet de distinguer les services individualisés fondés sur la science visant à traiter un problème de santé connu de la médecine occidentale des pratiques occupationnelles (mode de vie, art de vivre, travail, activité socioculturelle, développement personnel, recherche du bonheur, pratique spirituelle...). En ce sens, le modèle n’entrave pas la liberté des personnes à choisir un mode de vie particulier. Il vise à agir à un moment donné sur un problème de santé d’une personne ou d’un groupe de personnes dans un temps limité et un cadre réglementé par le secteur de la santé. Le NPIS Model encourage les innovations dans tous les autres secteurs de la santé, et notamment dans le domaine des organisations de santé et dans les actions de repérage précoces des problèmes de santé.
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Pourquoi avoir choisi le terme professionnel et non praticien dans la définition des INM ?
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En France, le terme professionnel est plus large que le terme français praticien limité aux 24 professionnels de santé définis dans le Code de la Santé Publique (CSP). Un psychologue clinicien et un enseignant en activité physique adaptée (APA), par exemple, sont des professionnels qui œuvrent pour la santé des personnes en proposant des INM à visée préventive ou thérapeutique mais ne font pas partie des « professionnels de santé » au sens strict du CSP français. Certains métiers relèvent du Code de l’Action Sociale et des Familles (par ex., éducateur spécialisé) ou du Code du Sport. En Europe et dans le monde, la question devient plus complexe car tous les métiers liés à la santé n’ont pas la même appellation, par exemple « masseur-kinésithérapeute » en France et « physiothérapeute » dans la plupart des pays du monde. Les INM peuvent être des dénominateurs communs entre pays, car elles auront un code et une fiche de spécification uniques.
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Pourquoi exiger la réalisation d’une étude d’implémentation dans les INM ?
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Si un essai clinique démontre l’efficacité d’une INM dans un pays, cela ne dit pas que le protocole de prévention santé ou de soin est aussi pertinent, faisable et/ou acceptable dans un autre. Aussi, le NPIS Model recommande de mener une étude d’implémentation afin d’identifier les conditions de mise en œuvre de l’INM sur un territoire de santé ou un pays donné (bonnes pratiques respectant la culture, les habitudes, les coutumes et les préférences individuelles).
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